Février 2016
Bonsoir, et bienvenue à toutes et tous.
Beaucoup déjà d’entre vous connaisse Jacques Guillet, un Gacilien de naissance et de cœur. Aussi, Jacques est-ce avec un grand plaisir que l’association La Gacilly Patrimoine vous accueille ce
soir, pour cette conférence sur un sujet où vous êtes passé maître. Nous avons d’autant plus de plaisir à vous recevoir et à vous écouter ce soir que votre dernière conférence à la Gacilly date
de 1998. C’était à l’hôtel de France, vous présentiez votre livre « Commerçants et artisans en pays Gallo ». Ce livre est né, disiez-vous, de votre enfance à La Gacilly dont vous gardez un
souvenir exceptionnel. C’est le livre d’histoire locale de référence pour la période de 1950 à 1960
Parmi la dizaine de publications qui jalonnent votre parcours d’écrivain j’en mentionnerai deux:
La première, « l’Ostréiculture en Bretagne de 1850 à nos jours » écrit avec votre fils et publié en 2008. Ce livre très illustré que j’ai découvert récemment grâce à notre ami Jean-Paul, est
avant tout l’histoire très documentée d’une profession dont vous avez su parler, la décrivant à travers de nombreux témoignages accordant la meilleure place aux femmes et aux hommes qui
l’exercent.
La seconde publication étant votre dernier livre «De Nantes à Brest, les gens du canal » il est lui aussi, riche de l’histoire des gens d’ici. Aussi je vous laisse la parole pour nous la faire
découvrir.
Magnifique prestation de Jacques Guillet, au rythme du halage, entre fleuve et canaux. Tout était réuni dans cette soirée organisée par l’Association patrimoniale de La Gacilly : la passion et le
savoir, l'art d'illustrer et le style pour transmettre. Le grand reporter (le prêtre?) procéda à la renaissance pieuse d'un monde presque effacé, se saisit des fragments de l'histoire du pays
élargi et ressuscita son ancienne cohérence. Pieds nus sur la terre sacrée, l'enfant du pays est tantôt le récitant, tantôt le metteur en scène de ses acteurs. Il les fait revivre, eux lui
prêtent leur voix, dictent leurs phrases et modulent l'intonation. Ce n'est plus une causerie, nous sommes bien "Au théâtre ce soir", et à la fin on applaudit la Compagnie tout entière.